lundi 18 janvier 2010

début de lecture du mot


Monsieur R poursuit son apprentissage des lettres.
Il a déjà touché et connait bien les lettres suivantes : a, i, p, e
Il reconnait bien mais hésite encore dans le tracé : r, v, o, h, u
et il a déjà utilisé le b, n, x, c, l, m

Les lettres majuscules script sont quasiment toutes sues (les plus courantes en tout cas).

Nous travaillons les lettres rugueuses et l'application directe avec l'alphabet mobile. Les séances durent de 5 à 45 minutes selon l'envie de Monsieur R. Il est souvent difficile de s'y mettre, mais après, cela peut être très productif.
Les cahiers d'activités de Balthazar ont déjà beaucoup servis et le jeu de 'je devine' que la Châtelaine avait beaucoup pratiqué fut un temps on porté ses fruits. Monsieur R décortique très bien les sons.

La méthode Boscher avec ses cahiers d'exercices sont aussi utilisés en appoint. La Châtelaine n'avait pas fait attention, mais dès la 3ème leçon, les accents sont abordés avec le é, è et ê. Monsieur R reconaît donc pas mal de lettres et lit les syllabes simples composées avec des lettres connues.
Le faux mot pivaropa sera lu sans problème (euh, déchiffré en tout cas) par exemple. Et aussi le plus complexe pruzav !!!

Elle lui a demandé d'écrire son prénom.

admirez le soin apporté aux trémas...

La Châtelaine a déjà plusieurs fois introduit des digrammes lors de demandes particulières,
mais il y a quelques jours, elle lui avait présenté celui que contient son prénom 'ph' = 'f'

Et ensuite il a voulu écrire un nom de dinosaure (et oui, sa passion ne l'aide pas, vu les mots compliqués qui gravitent autour de ce thème), et en l'occurence le "barionyx" puisqu'à l'exposition du Palais de la Découverte, il avait déterré une dent de Barionyx.

Et voilà le résultat:
Il va falloir dégotter un tapis avec des lignes pour pouvoir positionner correctement les lettres. Il a désormais compris le système des avant-lettres qui permettent d'attacher les lettres unes à unes, mais il est n'est pas possible de le faire tout le temps.

Depuis un bon mois les lettres font partie de chaque séance de travail, que ce soit par les lettres rugueuses, des activités Balthazar ou les tracés dans le sable. Peut être faudra-t-il essayer aussi la pâte à modeler.

Pour la mère qu'est la Châtelaine, il est très difficile de déterminer si son enfant est réellement demandeur de cet apprentissage ou bien si elle le pousse, ou bien encore si Monsieur R est faussement demandeur. Et la question se pose sur la dernière proposition.
En effet, Monsieur R semble vraiment être demandeur,mais ne l'est-il pas pour faire plaisir ? Ne se sent-il pas valorisé pour ce travail et dans cette perspective, suit les ambitions parentales ? Il est scolarisé en moyenne section. L'apprentissage de la reconnaissance des lettres a déjà démarré. L'écriture et la lecture n'interviendront que l'année prochaine, et son réel apprentissage lors du fameux CP. Que fait donc la Châtelaine ? Essaie-t-elle d'en faire un petit singe savant ? Pour le savoir, il faudrait qu'elle cesse toute sollicitation concernant les lettres. Mais cela la titille tellement... Il est assez amusant de voir comment le cerveau de ses enfants fonctionne, et lorsqu'elle demande à l'enfant de déchifrer le mot "BABAR" et qu'il comprend ce qu'il vient de lire, son visage s'illumine tellement qu'elle se dit que cela lui a fait plaisir d'y arriver, alors pourquoi ne pas continuer ainsi ?

Ce travail se fait en minuscules cursives, celui de l'école en majuscules d'imprimerie. Il a déjà compris la correspondance entre les lettres.
En discutant avec des maîtresses, la Châtelaine sent bien qu'elle les dépossède de leur travail. Volontairement? Involontairement ?
Elle aime "jouer à la maîtresse", d'autant qu'avec un esprit si vif, c'est passionnant. C'est pour son plaisir à elle autant que pour lui. Aussi prend-elle soin de diversifier les activités, avec d'autres matériels et présentations.

Pour rester dans le thème, le mot diplodocus (et oui, le Château est monomaniaque) avait été scotché en face des toilettes (à hauteur des yeux du petit monsieur quand il est debout à faire pipi!!). Et bien il n'a pas voulu abandonner le déchiffrage d'un mot si long avant d'y arriver (le "d" n'était pas connu). Il avait deviné la fin quand il est arrivé à "diplodo", mais la Châtelaine lui a demandé de vérifier en lisant jusqu'au bout, ce dont il ne s'est pas fait prier. Il en a sauté de joie (comme quoi, il faut vraiment privilégier les mots qui leur plaisent) et a demandé d'emmener le mot à sa maîtresse. Le Monsieur R tout fier a donné son billet de lecture à sa maîtresse le matin même.

Mademoiselle O n'est pas en reste. Elle pointe du doigt les lettres qu'elle trouve un peu partout (livres, paquets de céréales...) et dit "bbb", "aaa", "kkkk", "ooo". Et ce matin, elle a même vraiment repéré un "o". On rigole donc bien au Château !

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lundi 18 janvier 2010

début de lecture du mot


Monsieur R poursuit son apprentissage des lettres.
Il a déjà touché et connait bien les lettres suivantes : a, i, p, e
Il reconnait bien mais hésite encore dans le tracé : r, v, o, h, u
et il a déjà utilisé le b, n, x, c, l, m

Les lettres majuscules script sont quasiment toutes sues (les plus courantes en tout cas).

Nous travaillons les lettres rugueuses et l'application directe avec l'alphabet mobile. Les séances durent de 5 à 45 minutes selon l'envie de Monsieur R. Il est souvent difficile de s'y mettre, mais après, cela peut être très productif.
Les cahiers d'activités de Balthazar ont déjà beaucoup servis et le jeu de 'je devine' que la Châtelaine avait beaucoup pratiqué fut un temps on porté ses fruits. Monsieur R décortique très bien les sons.

La méthode Boscher avec ses cahiers d'exercices sont aussi utilisés en appoint. La Châtelaine n'avait pas fait attention, mais dès la 3ème leçon, les accents sont abordés avec le é, è et ê. Monsieur R reconaît donc pas mal de lettres et lit les syllabes simples composées avec des lettres connues.
Le faux mot pivaropa sera lu sans problème (euh, déchiffré en tout cas) par exemple. Et aussi le plus complexe pruzav !!!

Elle lui a demandé d'écrire son prénom.

admirez le soin apporté aux trémas...

La Châtelaine a déjà plusieurs fois introduit des digrammes lors de demandes particulières,
mais il y a quelques jours, elle lui avait présenté celui que contient son prénom 'ph' = 'f'

Et ensuite il a voulu écrire un nom de dinosaure (et oui, sa passion ne l'aide pas, vu les mots compliqués qui gravitent autour de ce thème), et en l'occurence le "barionyx" puisqu'à l'exposition du Palais de la Découverte, il avait déterré une dent de Barionyx.

Et voilà le résultat:
Il va falloir dégotter un tapis avec des lignes pour pouvoir positionner correctement les lettres. Il a désormais compris le système des avant-lettres qui permettent d'attacher les lettres unes à unes, mais il est n'est pas possible de le faire tout le temps.

Depuis un bon mois les lettres font partie de chaque séance de travail, que ce soit par les lettres rugueuses, des activités Balthazar ou les tracés dans le sable. Peut être faudra-t-il essayer aussi la pâte à modeler.

Pour la mère qu'est la Châtelaine, il est très difficile de déterminer si son enfant est réellement demandeur de cet apprentissage ou bien si elle le pousse, ou bien encore si Monsieur R est faussement demandeur. Et la question se pose sur la dernière proposition.
En effet, Monsieur R semble vraiment être demandeur,mais ne l'est-il pas pour faire plaisir ? Ne se sent-il pas valorisé pour ce travail et dans cette perspective, suit les ambitions parentales ? Il est scolarisé en moyenne section. L'apprentissage de la reconnaissance des lettres a déjà démarré. L'écriture et la lecture n'interviendront que l'année prochaine, et son réel apprentissage lors du fameux CP. Que fait donc la Châtelaine ? Essaie-t-elle d'en faire un petit singe savant ? Pour le savoir, il faudrait qu'elle cesse toute sollicitation concernant les lettres. Mais cela la titille tellement... Il est assez amusant de voir comment le cerveau de ses enfants fonctionne, et lorsqu'elle demande à l'enfant de déchifrer le mot "BABAR" et qu'il comprend ce qu'il vient de lire, son visage s'illumine tellement qu'elle se dit que cela lui a fait plaisir d'y arriver, alors pourquoi ne pas continuer ainsi ?

Ce travail se fait en minuscules cursives, celui de l'école en majuscules d'imprimerie. Il a déjà compris la correspondance entre les lettres.
En discutant avec des maîtresses, la Châtelaine sent bien qu'elle les dépossède de leur travail. Volontairement? Involontairement ?
Elle aime "jouer à la maîtresse", d'autant qu'avec un esprit si vif, c'est passionnant. C'est pour son plaisir à elle autant que pour lui. Aussi prend-elle soin de diversifier les activités, avec d'autres matériels et présentations.

Pour rester dans le thème, le mot diplodocus (et oui, le Château est monomaniaque) avait été scotché en face des toilettes (à hauteur des yeux du petit monsieur quand il est debout à faire pipi!!). Et bien il n'a pas voulu abandonner le déchiffrage d'un mot si long avant d'y arriver (le "d" n'était pas connu). Il avait deviné la fin quand il est arrivé à "diplodo", mais la Châtelaine lui a demandé de vérifier en lisant jusqu'au bout, ce dont il ne s'est pas fait prier. Il en a sauté de joie (comme quoi, il faut vraiment privilégier les mots qui leur plaisent) et a demandé d'emmener le mot à sa maîtresse. Le Monsieur R tout fier a donné son billet de lecture à sa maîtresse le matin même.

Mademoiselle O n'est pas en reste. Elle pointe du doigt les lettres qu'elle trouve un peu partout (livres, paquets de céréales...) et dit "bbb", "aaa", "kkkk", "ooo". Et ce matin, elle a même vraiment repéré un "o". On rigole donc bien au Château !

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