lundi 31 janvier 2011

Curry d'agneau aux patates douces

La petite recette de l'autre soir. Après examen, un ami indien m'a confirmé que c'était pas mal du tout, manquait le gingembre. C'est vrai, mais les garde-mangers du Château n'en contenait pas.

Il faut (pour 4 ou 5 personnes):
1 gros oignon hâché menu, deux gousses d'ail pressées
huile, sel, poivre
1/2 c à café de cumin en poudre
1 c à café de garam massala
1/2 c à café de paprika
1 c à café de graines de coriandre en poudre
5 brins de coriandre fraîche
une boîte de tomates pelées ou en dés, peu importe, il faudra les mixer (bon à savoir, l'embout du robot marie passe juste dans le diamètre de la boîte, donc pas besoin de salir un autre récipient pour mixer, juste faire attention à ne pas tout faire déborder, et cela fait un coulis de tomate à pas cher)
un c à soupe de concentré de tomates
700g de sauté d'agneau



Mettre dans une cocotte minute un peu d'huile chaude l'oignon, l'ail et le gingembre hâché. Laisser cuire à feu doux le plus longtemps possible (selon votre timing, l'idéal est 20 min, la Châtelaine était pressée, elle a patienté à peu près 1 minute trente)
Rajouter de l'huile  et y faire frire les épices en poudre deux minutes (ces deux min là sont importantes et permettent de renforcer le goût des épices).


Ajouter le sauté d'agneau. Quand la viande a été bien revenue, ajouter la boîte de tomates mixées et le concentré de tomates. Du sel et du poivre et hop fermer la cocotte minute, et cuisson de 25 minutes. 
Deux minutes avant de servir rajouter les feuilles de coriandre. Rectifier l'assaisonnement.

Un régal.... Une belle sauce riche et bien sombre, une viande délicieuse...Hum, à refaire...

Servir avec des patates douces, du riz blanc, des pommes de terre... ce qu'il y a !

vendredi 28 janvier 2011

Couture ou tricot ?

Ca y est, la Châtelaine arrêtée est en train de décider de ses futurs projets pratiques destinés à occuper ses mains de façon à produire quelque chose de tangible (pour éviter également de passer ses journées à l'ordinateur, devant la télé ou la PSP). Déjà deux projets se dessinent : une gigoteuse pour la demoiselle ou le monsieur à venir, et une écharpe pour la mademoiselle déjà là.

La gigoteuse pose quelques problèmes : le tricot était envisagé au début, mais le rendu risque de ne pas être à la hauteur des espérances de la Châtelaine. La couture... est envisageable, mais elle n'a pas de réelles connaissances, et a un peu peur de ne jamais la finir. L'autre matin, elle est allée déballer tous ses vieux cartons et a retrouvé un grand morceau de drap de lin/coton (type vieux drap), qui serait parfait pour une gigoteuse d'été, et dont la trame est brodable (avec une loupe, certes, mais brodable).

Donc c'est parti : une journée pour réfléchir au projet,
une journée pour découper le tissus selon le patron et choisir les couleurs pour la broderie. Modification et préparation de la grille de broderie.
Aujourd'hui, c'est parti, après un petit essai de broderie sur un échantillon et un marquage sur le tissus de l'emplacement de la broderie, les premières petites croix s'alignent sur ce beau tissu.
La Châtelaine confirme, il faudrait des lunettes loupes pour ne pas s'arracher les yeux... Mais le rendu sera très beau. Les photos confirmeront quand il y aura un peu plus qu'une trentaine de points brodés!

jeudi 27 janvier 2011

plaisir de lire

Monsieur R fait sa petite séance de lecture quotidienne de 5 minutes juste avant le coucher, pendant la lecture de l'histoire du soir.

Hier, la Châtelaine avait détaché les petites cartes du livre de Balthazar et les phonèmes. Monsieur R a su en lire 11. Il était content d'en savoir autant!

Ce soir, la lecture du soir était "Ma première encyclopédie en autocollants" sur les châteaux forts (aux éditions Lito). Cela fait très longtemps que ce livre lui a été offert. Il a été l'occasion de connaître beaucoup de vocabulaire spécifique, les illustrations sont riches et jolies, et bien sûr le plaisir de coller les autocollants a été immense. Le grand avantage de ces livres, pour l'apprentissage de la lecture, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de texte, les caractères sont écrits gros et les phrases courtes.

Ce fut donc parfait pour la séance du soir.

Monsieur R va aux toilettes, et la Châtelaine l'entend annoner comme s'il d'échiffrait quelque chose. Elle s'est demandé ce qu'il pouvait bien lire, car il n'y a rien à lire dans cette pièce. Il est soudain ressorti en courant lui montrant un tout petit livret de 4 cm sur 3 d'une histoire Playmobil.
"Maman, Maman, j'ai lu tout seul la première phrase : Le chevalier Alexis"
Il est ensuite allé montrer sa phrase à son père et sa soeur.

La Châtelaine lui a ensuite dit que ce livret serait le sien, et que ce serait lui qui le lirai tout seul, juste pour le plaisir.

Voilà, on peut dire que c'est gagné : intérêt, curiosité, volonté d'y arriver et et et... plaisir !

mercredi 26 janvier 2011

1ère dictée

L'autre jour, Monsieur R déclare "Maman, on joue à la maîtresse?" (tiens, il y avait longtemps qu'on n'avait pas entendu ce refrain)
Alors hop c'est parti!

Surtout, il ne faut pas oublier le rituel d'arrivée du matin, avec les salutations d'usage et l'installation à son bureau ainsi que les petits travaux libres le temps que tout les autres élèves arrivent.

Une fois fait, la Châtelaine, un peu prise au dépourvu et n'ayant eu que cinq minutes pour décider ce qu'elle allait demander à son grand garçon tant désireux d'apprendre, tenta donc un peu d'écriture.

L'alphabet mobile n'a jamais trop fonctionné au Château, dommage pour les dizaines d'heures passées à plastifier, découper, construire la boite...

Monsieur R a d'abord écrit son prénom en lettres capitales. Puis à la demande de sa maman-maîtresse a écrit son prénom en lettres cursives, s'aidant parfois de l'affiche des alphabets pour trouver le 'h' par exemple. Cela a duré un petit moment, car il s'est pris au jeu et s'est bien appliqué.

Ensuite, la Châtelaine lui a proposé d'écrire une petite phrase sous sa dictée. (pas très Montessori, mais bon...) La phrase a été d'abord donnée dans son ensemble, puis dite plus lentement en insistant sur les "e" muets : La vache broute dans le pré.

Monsieur R avait le droit d'écrire comme il voulait (il a donc écrit en capitales) :
"LA VACH BROUTE DANS LE PRÉ"  pour le "dans", la Châtelaine l'a un peu aidé, mais le reste, il l'a écrit tout seul. Il a aussi relu avant de me le montrer. Il était tout fier de lui.

La séance s'est arrêtée et il est parti découper.

La Châtelaine était également fort satisfaite de ce petit moment, elle a pu voir que le "ou", "ch" et "é" à présent maîtrisé en lecture, étaient acquis également en écriture.

samedi 22 janvier 2011

La Police... hum hum...

Hier soir, la Châtelaine rentrait chez elle après sa fort probable dernière journée à son travail. Au lieu d'une heure de trajet, cela fait quelques semaines que ce trajet prend une demie-heure de plus. L'investissement physique d'un tel déplacement, sans compter les pas au bureau, la position assise... est énorme.

Tout cela pour dire que le soir, dans la rue, elle avait beaucoup de difficultés à marcher, et il est vrai que même les personnes âgées avancent plus vite.

La Châtelaine a été tout de même fort surprise et indignée de ce qui s'est passé :
elle s'est engagée sur un passage piéton, se tenant le ventre avec les mains (précision pour dire que malgré le gros manteau d'hiver, personne ne peut douter que la Châtelaine abrite un petit être en développement). Une voiture arrive, une voiture de Police. Et bien devinez quoi... la Châtelaine s'est faite klaxonner par cette voiture, avec force gestes de la part de ses occupants, signifiant sûrement quelque chose du genre "mais dépêchez-vous de dégager le passage"!!!

Comme si la Châtelaine faisait exprès de marcher à cette allure pour perdre du temps... Choquée, la petite Châtelaine toute sensible d'hier soir...
Souvenir assez hallucinant d'un monde à l'envers... (espoir secret que l'urgence était pour une excellente cause)

mercredi 19 janvier 2011

les aventures d'une Châtelaine enceinte : une matinée bien longue

Ce matin, La Châtelaine avait décidé à aller à l'hôpital où elle désire accoucher (site pilote pour l'accouchement sur le côté : le CHI Villeneuve Saint Georges) pour s'inscrire puisque les joindre par téléphone ou email semble impossible au vu des centaines de tentatives ratées.

Donc la voici partie en voiture. C'est un hôpital perché sur une colline abrupte, un très gros hosto. Avec 15 parkings qui s'échelonnent tout au long de la côte. Elle en a essayé au moins les deux tiers, en ne se garant pas à la première place que trouvée car "ah non, ca a l'air trop loin de l'entrée de l'hôpital". Remarque complètement débile puisque l'hôpital étant en travaux, on ne distingue pas vraiment où est l'entrée principale. Elle aurait dû garder cette place...
(la Châtelaine est vraiment diminuée physiquement et tente d'économiser chacun de ses pas)
5 ou 6 parkings suivants, elle finit tout en haut de la côte (au-dessus de l'hôpital), et tout au bout du parking.

Elle descend, croise quelqu'un qui lui indique l'entrée, et là, évidemment, elle se rend compte de sa bêtise d'il y a 20 min de ne pas s'être garée vraiment à PROXIMITE de cette fichue entrée.

Il faut monter  50 marches, mais avant les marches, il y a un petit module en préfabriqué où est placardé "accueil patients - contentieux". Là, elle sait qu'elle ne se trouve pas au bon endroit, mais sait-on jamais, si elle monte les  50 marches et qu'après on lui dit qu'elle les a montées pour rien...
Elle rentre, prend un ticket. Il fait chaud, elle est assise, il n'y a pas la queue, tout est parfait. Au pire, ce sera une petite pause avant la montée des marches.

En effet, le type du guichet lui annonce qu'elle n'est pas au bon endroit pour s'inscrire à la maternité, et indique gentiment le labyrinthe à suivre pour y arriver. En effet, il faut monter ces 50 marches. La pause valait donc le coup.

La Châtelaine entreprend donc la montée, puis se pète le ventre en tirant deux énormes portes bien lourdes pour pénétrer enfin dans l'hôpital. Elles doivent être en verre blindé.

Elle va, comme indiqué par le gentil monsieur qu'elle n'était pas censée rencontrer car n'étant en contentieux avec personne (encore), au fond de l'allée principale et trouve les ascenseurs. Qu'elle est longue cette allée...

On attend les ascenseurs debout, car pas de siège, alors qu'il a beaucoup de place devant ces ascenseurs. Mais pourquoi donc ne peut-on pas s'asseoir???

Elle se demande si elle va pouvoir arriver entière au 5ème étage. Mais si, elle y arrive.

Ahhhhhhhhh la couleur rose des couloirs de maternité, dans tous les hôpitaux c'est pareil ou quoi? Ici, les gens ont l'air beaucoup moins triste. Il y a des gros ventres qui se promènent (bien plus gros que le sien d'ailleurs) sans avoir de difficultés semble-t'il. Alors que la Châtelaine se traîne plus qu'elle ne marche, un peu de jalousie pointe son nez...

Elle finit par trouver un mini guichet d'accueil de 60 cm de large, après avoir lu les inscriptions diverses et variées sur les 15 portes qui l'ont précédé. Pourquoi n'y a t'il pas une grande pancarte "Inscription / accueil" évitant toute cette lecture fastidieuse ?
Pas de queue, c'est une chance. Des affiches collées tout autour du mini comptoir conseillent aux gens d'avoir de la patience et d'être poli avec le personnel de l'hôpital... aie aie aie...
La Châtelaine prend son plus beau sourire (il en restait un dans son sac après toute cette fatigue physique) et demande si elle peut s'inscrire à la maternité.
"Ah non, vous n'êtes pas dans le secteur... "
En gardant le sourire, la Châtelaine persiste en argumentant,
"L'Hôpital de J..... a fermé, et maintenant vous êtes la maternité la plus proche de mon domicile. "

La dame se renseigne dans le bureau occulte caché derrière elle, encore un cagibi rose habité par des dames en blouse rayée rose et blanche, et revient avec une réponse POSITIVE.
 "Mais oui, c'est vrai, maintenant on accepte les personnes de votre commune"... Ah et bien grand soulagement, au moins, tous ces pénibles déplacements n'auront pas été faits pour rien.

Bon, après, évidemment, la Châtelaine n'avait pas tous les papiers requis, elle ne pouvait pas revenir le lendemain (pas question de recommencer la visite touristique des parkings ni la montée des marches sans tapis rouge), oui, elle va les scanner et les envoyer à leur adresse email de laquelle on obtient jamais de réponse mais sait-on jamais, faire confiance...

Un rendez-vous? Oui, bien sûr, mais pas avant le septième mois. OK, donc il va falloir se trouver en plus un autre gynéco plus accessible que celui qu'on avait trouvé fort pratique en face du bureau à juste 10 min de marche. Sauf qu'on n'avait pas pensé que la durée de marche augmente exponentiellement avec l'avancement de la grossesse, et que désormais, le temps de marche triple. Aller chez ce gynéco devient donc impossible.

Bref, la Châtelaine est tout de même satisfaite mais crevée. Elle reprend le couloir en sens inverse, attend un ascenseur qui s'arrête à tous les étages avant d'arriver au rez-de-chaussée. ET là, elle se dit, non, elle ne pourra JAMAIS atteindre la sortie.

La tête lui tourne, elle se dit, bon, si elle tombe, au moins, elle sera déjà au bon endroit, y aura bien quelqu'un pour la ramasser. Alors elle décide d'y aller par étape. Tous les 10 mètres, la Châtelaine pose ses fesses (si si, même la divine Châtelaine dispose d'un arrière-train) sur un siège pendant trois minutes. Heureusement l'allée est pleine de sièges non occupés !!!!
Du coup elle patiente tour à tour devant les guichets de caisse, de chirurgie orthopédique, de chirurgie viscérale (là, elle se demande si toutes les bonnes femmes assises attendent pour se faire "remonter les organes"), de consultation diététique. elle teste aussi les sièges de la mini cafétéria qui se trouve juste avant les portes de sortie blindées.

Elle est en plein désespoir, comment va-t'elle atteindre la voiture??? Elle sort en se débrouillant pour profiter des portes déjà ouvertes par les personnes entrant dans l'édifice (et oui, on apprend grâce à ses expériences...). Et là, Ô miracle, encore des sièges, oui, juste avant les 50 marches à descendre cette fois-ci. Ils sont sans doute prévus pour les malades désirant s'aérer cinq minutes, observant les travaux  et la vue splendide... Elle s'assied, sort son téléphone, appelle le Châtelain, lui dit qu'elle se trouve à l'Hôpital. Grave erreur, il panique et pense qu'il est arrivé quelque chose à sa dulcinée. Elle le rassure de suite, mais fond en larmes en lui expliquant qu'elle est tellement fatiguée qu'elle est bloquée là, qu'elle ne peut pas descendre ces 50 p..... de marches puis remonter une côte de 17% puis aller jusqu'au bout du parking pour enfin trouver la voiture....
Elle pleure de fatigue et d'épuisement.
Il lui conseille de rentrer dans l'hôpital (il n'a pas essayé de pousser ces portes, lui) et de dire à la première personne de l'hôpital qu'elle voit qu'elle n'est pas bien du tout et qu'il faut l'aider à rentrer à la voiture. Ou alors qu'elle se repose à l'intérieur de l'hôpital, et que si ca continue d'aller mal, elle le dise... bref... le discours qu'elle avait envie d'entendre.

La Châtelaine reste dehors, finit par se calmer et se reposer un peu. De toute façon, il allait bien falloir y arriver à cette voiture, car perchée là en haut de cette colline, personne ne pourra jamais venir chercher la Châtelaine et les solutions proposées par le Châtelain ne sont pas applicables. Elle se voit mal retourner à la salle d'attente des consultations diététique, passer devant les 10 personnes qui attendent et dire "ouh la la , je me sens mal, pitié aidez moi".
Bref, elle prend son ventre à deux mains (et son courage à deux pieds, car plus de mains dispo), et elle commence la lente descente des marches, puis la très très lente montée de la côte. Au bout de 12 ou 15 minutes de marche où un escargot l'aurait klaxonnée, elle aperçoit enfin, Ô miracle (c'est le second de la journée si vous êtes attentifs), sa voiture. Mais qu'est-ce qu'elle est loin...
Elle finit par y arriver.
Elle se repose.
Elle allume le contact et rentre chez elle tout doucement, ayant bien conscience que c'est totalement inconscient de prendre la voiture dans cet état-là.

De retour saine et sauve chez elle, la Châtelaine s'allonge sur son lit et se dit, "mon dieu, en plus la journée n'est pas finie, il faut que pour 15h30 la maison soit rutilante pour accueillir une visite d'un potentiel acheteur..." L'appart sera nickel et à l'heure de la visite, elle apprendra que celle-ci est annulée!!!  Envie de meurtre, désespoir, et finalement, le positivisme reprends le dessus. Au moins l'appart est propre et rangé, c'est agréable, et toujours ça de gagné!


L'aventure du jour était un peu longue, mais la Châtelaine espère qu'elle vous aura au moins fait sourire un peu de ses déboires...

lundi 31 janvier 2011

Curry d'agneau aux patates douces

La petite recette de l'autre soir. Après examen, un ami indien m'a confirmé que c'était pas mal du tout, manquait le gingembre. C'est vrai, mais les garde-mangers du Château n'en contenait pas.

Il faut (pour 4 ou 5 personnes):
1 gros oignon hâché menu, deux gousses d'ail pressées
huile, sel, poivre
1/2 c à café de cumin en poudre
1 c à café de garam massala
1/2 c à café de paprika
1 c à café de graines de coriandre en poudre
5 brins de coriandre fraîche
une boîte de tomates pelées ou en dés, peu importe, il faudra les mixer (bon à savoir, l'embout du robot marie passe juste dans le diamètre de la boîte, donc pas besoin de salir un autre récipient pour mixer, juste faire attention à ne pas tout faire déborder, et cela fait un coulis de tomate à pas cher)
un c à soupe de concentré de tomates
700g de sauté d'agneau



Mettre dans une cocotte minute un peu d'huile chaude l'oignon, l'ail et le gingembre hâché. Laisser cuire à feu doux le plus longtemps possible (selon votre timing, l'idéal est 20 min, la Châtelaine était pressée, elle a patienté à peu près 1 minute trente)
Rajouter de l'huile  et y faire frire les épices en poudre deux minutes (ces deux min là sont importantes et permettent de renforcer le goût des épices).


Ajouter le sauté d'agneau. Quand la viande a été bien revenue, ajouter la boîte de tomates mixées et le concentré de tomates. Du sel et du poivre et hop fermer la cocotte minute, et cuisson de 25 minutes. 
Deux minutes avant de servir rajouter les feuilles de coriandre. Rectifier l'assaisonnement.

Un régal.... Une belle sauce riche et bien sombre, une viande délicieuse...Hum, à refaire...

Servir avec des patates douces, du riz blanc, des pommes de terre... ce qu'il y a !

vendredi 28 janvier 2011

Couture ou tricot ?

Ca y est, la Châtelaine arrêtée est en train de décider de ses futurs projets pratiques destinés à occuper ses mains de façon à produire quelque chose de tangible (pour éviter également de passer ses journées à l'ordinateur, devant la télé ou la PSP). Déjà deux projets se dessinent : une gigoteuse pour la demoiselle ou le monsieur à venir, et une écharpe pour la mademoiselle déjà là.

La gigoteuse pose quelques problèmes : le tricot était envisagé au début, mais le rendu risque de ne pas être à la hauteur des espérances de la Châtelaine. La couture... est envisageable, mais elle n'a pas de réelles connaissances, et a un peu peur de ne jamais la finir. L'autre matin, elle est allée déballer tous ses vieux cartons et a retrouvé un grand morceau de drap de lin/coton (type vieux drap), qui serait parfait pour une gigoteuse d'été, et dont la trame est brodable (avec une loupe, certes, mais brodable).

Donc c'est parti : une journée pour réfléchir au projet,
une journée pour découper le tissus selon le patron et choisir les couleurs pour la broderie. Modification et préparation de la grille de broderie.
Aujourd'hui, c'est parti, après un petit essai de broderie sur un échantillon et un marquage sur le tissus de l'emplacement de la broderie, les premières petites croix s'alignent sur ce beau tissu.
La Châtelaine confirme, il faudrait des lunettes loupes pour ne pas s'arracher les yeux... Mais le rendu sera très beau. Les photos confirmeront quand il y aura un peu plus qu'une trentaine de points brodés!

jeudi 27 janvier 2011

plaisir de lire

Monsieur R fait sa petite séance de lecture quotidienne de 5 minutes juste avant le coucher, pendant la lecture de l'histoire du soir.

Hier, la Châtelaine avait détaché les petites cartes du livre de Balthazar et les phonèmes. Monsieur R a su en lire 11. Il était content d'en savoir autant!

Ce soir, la lecture du soir était "Ma première encyclopédie en autocollants" sur les châteaux forts (aux éditions Lito). Cela fait très longtemps que ce livre lui a été offert. Il a été l'occasion de connaître beaucoup de vocabulaire spécifique, les illustrations sont riches et jolies, et bien sûr le plaisir de coller les autocollants a été immense. Le grand avantage de ces livres, pour l'apprentissage de la lecture, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de texte, les caractères sont écrits gros et les phrases courtes.

Ce fut donc parfait pour la séance du soir.

Monsieur R va aux toilettes, et la Châtelaine l'entend annoner comme s'il d'échiffrait quelque chose. Elle s'est demandé ce qu'il pouvait bien lire, car il n'y a rien à lire dans cette pièce. Il est soudain ressorti en courant lui montrant un tout petit livret de 4 cm sur 3 d'une histoire Playmobil.
"Maman, Maman, j'ai lu tout seul la première phrase : Le chevalier Alexis"
Il est ensuite allé montrer sa phrase à son père et sa soeur.

La Châtelaine lui a ensuite dit que ce livret serait le sien, et que ce serait lui qui le lirai tout seul, juste pour le plaisir.

Voilà, on peut dire que c'est gagné : intérêt, curiosité, volonté d'y arriver et et et... plaisir !

mercredi 26 janvier 2011

1ère dictée

L'autre jour, Monsieur R déclare "Maman, on joue à la maîtresse?" (tiens, il y avait longtemps qu'on n'avait pas entendu ce refrain)
Alors hop c'est parti!

Surtout, il ne faut pas oublier le rituel d'arrivée du matin, avec les salutations d'usage et l'installation à son bureau ainsi que les petits travaux libres le temps que tout les autres élèves arrivent.

Une fois fait, la Châtelaine, un peu prise au dépourvu et n'ayant eu que cinq minutes pour décider ce qu'elle allait demander à son grand garçon tant désireux d'apprendre, tenta donc un peu d'écriture.

L'alphabet mobile n'a jamais trop fonctionné au Château, dommage pour les dizaines d'heures passées à plastifier, découper, construire la boite...

Monsieur R a d'abord écrit son prénom en lettres capitales. Puis à la demande de sa maman-maîtresse a écrit son prénom en lettres cursives, s'aidant parfois de l'affiche des alphabets pour trouver le 'h' par exemple. Cela a duré un petit moment, car il s'est pris au jeu et s'est bien appliqué.

Ensuite, la Châtelaine lui a proposé d'écrire une petite phrase sous sa dictée. (pas très Montessori, mais bon...) La phrase a été d'abord donnée dans son ensemble, puis dite plus lentement en insistant sur les "e" muets : La vache broute dans le pré.

Monsieur R avait le droit d'écrire comme il voulait (il a donc écrit en capitales) :
"LA VACH BROUTE DANS LE PRÉ"  pour le "dans", la Châtelaine l'a un peu aidé, mais le reste, il l'a écrit tout seul. Il a aussi relu avant de me le montrer. Il était tout fier de lui.

La séance s'est arrêtée et il est parti découper.

La Châtelaine était également fort satisfaite de ce petit moment, elle a pu voir que le "ou", "ch" et "é" à présent maîtrisé en lecture, étaient acquis également en écriture.

samedi 22 janvier 2011

La Police... hum hum...

Hier soir, la Châtelaine rentrait chez elle après sa fort probable dernière journée à son travail. Au lieu d'une heure de trajet, cela fait quelques semaines que ce trajet prend une demie-heure de plus. L'investissement physique d'un tel déplacement, sans compter les pas au bureau, la position assise... est énorme.

Tout cela pour dire que le soir, dans la rue, elle avait beaucoup de difficultés à marcher, et il est vrai que même les personnes âgées avancent plus vite.

La Châtelaine a été tout de même fort surprise et indignée de ce qui s'est passé :
elle s'est engagée sur un passage piéton, se tenant le ventre avec les mains (précision pour dire que malgré le gros manteau d'hiver, personne ne peut douter que la Châtelaine abrite un petit être en développement). Une voiture arrive, une voiture de Police. Et bien devinez quoi... la Châtelaine s'est faite klaxonner par cette voiture, avec force gestes de la part de ses occupants, signifiant sûrement quelque chose du genre "mais dépêchez-vous de dégager le passage"!!!

Comme si la Châtelaine faisait exprès de marcher à cette allure pour perdre du temps... Choquée, la petite Châtelaine toute sensible d'hier soir...
Souvenir assez hallucinant d'un monde à l'envers... (espoir secret que l'urgence était pour une excellente cause)

mercredi 19 janvier 2011

les aventures d'une Châtelaine enceinte : une matinée bien longue

Ce matin, La Châtelaine avait décidé à aller à l'hôpital où elle désire accoucher (site pilote pour l'accouchement sur le côté : le CHI Villeneuve Saint Georges) pour s'inscrire puisque les joindre par téléphone ou email semble impossible au vu des centaines de tentatives ratées.

Donc la voici partie en voiture. C'est un hôpital perché sur une colline abrupte, un très gros hosto. Avec 15 parkings qui s'échelonnent tout au long de la côte. Elle en a essayé au moins les deux tiers, en ne se garant pas à la première place que trouvée car "ah non, ca a l'air trop loin de l'entrée de l'hôpital". Remarque complètement débile puisque l'hôpital étant en travaux, on ne distingue pas vraiment où est l'entrée principale. Elle aurait dû garder cette place...
(la Châtelaine est vraiment diminuée physiquement et tente d'économiser chacun de ses pas)
5 ou 6 parkings suivants, elle finit tout en haut de la côte (au-dessus de l'hôpital), et tout au bout du parking.

Elle descend, croise quelqu'un qui lui indique l'entrée, et là, évidemment, elle se rend compte de sa bêtise d'il y a 20 min de ne pas s'être garée vraiment à PROXIMITE de cette fichue entrée.

Il faut monter  50 marches, mais avant les marches, il y a un petit module en préfabriqué où est placardé "accueil patients - contentieux". Là, elle sait qu'elle ne se trouve pas au bon endroit, mais sait-on jamais, si elle monte les  50 marches et qu'après on lui dit qu'elle les a montées pour rien...
Elle rentre, prend un ticket. Il fait chaud, elle est assise, il n'y a pas la queue, tout est parfait. Au pire, ce sera une petite pause avant la montée des marches.

En effet, le type du guichet lui annonce qu'elle n'est pas au bon endroit pour s'inscrire à la maternité, et indique gentiment le labyrinthe à suivre pour y arriver. En effet, il faut monter ces 50 marches. La pause valait donc le coup.

La Châtelaine entreprend donc la montée, puis se pète le ventre en tirant deux énormes portes bien lourdes pour pénétrer enfin dans l'hôpital. Elles doivent être en verre blindé.

Elle va, comme indiqué par le gentil monsieur qu'elle n'était pas censée rencontrer car n'étant en contentieux avec personne (encore), au fond de l'allée principale et trouve les ascenseurs. Qu'elle est longue cette allée...

On attend les ascenseurs debout, car pas de siège, alors qu'il a beaucoup de place devant ces ascenseurs. Mais pourquoi donc ne peut-on pas s'asseoir???

Elle se demande si elle va pouvoir arriver entière au 5ème étage. Mais si, elle y arrive.

Ahhhhhhhhh la couleur rose des couloirs de maternité, dans tous les hôpitaux c'est pareil ou quoi? Ici, les gens ont l'air beaucoup moins triste. Il y a des gros ventres qui se promènent (bien plus gros que le sien d'ailleurs) sans avoir de difficultés semble-t'il. Alors que la Châtelaine se traîne plus qu'elle ne marche, un peu de jalousie pointe son nez...

Elle finit par trouver un mini guichet d'accueil de 60 cm de large, après avoir lu les inscriptions diverses et variées sur les 15 portes qui l'ont précédé. Pourquoi n'y a t'il pas une grande pancarte "Inscription / accueil" évitant toute cette lecture fastidieuse ?
Pas de queue, c'est une chance. Des affiches collées tout autour du mini comptoir conseillent aux gens d'avoir de la patience et d'être poli avec le personnel de l'hôpital... aie aie aie...
La Châtelaine prend son plus beau sourire (il en restait un dans son sac après toute cette fatigue physique) et demande si elle peut s'inscrire à la maternité.
"Ah non, vous n'êtes pas dans le secteur... "
En gardant le sourire, la Châtelaine persiste en argumentant,
"L'Hôpital de J..... a fermé, et maintenant vous êtes la maternité la plus proche de mon domicile. "

La dame se renseigne dans le bureau occulte caché derrière elle, encore un cagibi rose habité par des dames en blouse rayée rose et blanche, et revient avec une réponse POSITIVE.
 "Mais oui, c'est vrai, maintenant on accepte les personnes de votre commune"... Ah et bien grand soulagement, au moins, tous ces pénibles déplacements n'auront pas été faits pour rien.

Bon, après, évidemment, la Châtelaine n'avait pas tous les papiers requis, elle ne pouvait pas revenir le lendemain (pas question de recommencer la visite touristique des parkings ni la montée des marches sans tapis rouge), oui, elle va les scanner et les envoyer à leur adresse email de laquelle on obtient jamais de réponse mais sait-on jamais, faire confiance...

Un rendez-vous? Oui, bien sûr, mais pas avant le septième mois. OK, donc il va falloir se trouver en plus un autre gynéco plus accessible que celui qu'on avait trouvé fort pratique en face du bureau à juste 10 min de marche. Sauf qu'on n'avait pas pensé que la durée de marche augmente exponentiellement avec l'avancement de la grossesse, et que désormais, le temps de marche triple. Aller chez ce gynéco devient donc impossible.

Bref, la Châtelaine est tout de même satisfaite mais crevée. Elle reprend le couloir en sens inverse, attend un ascenseur qui s'arrête à tous les étages avant d'arriver au rez-de-chaussée. ET là, elle se dit, non, elle ne pourra JAMAIS atteindre la sortie.

La tête lui tourne, elle se dit, bon, si elle tombe, au moins, elle sera déjà au bon endroit, y aura bien quelqu'un pour la ramasser. Alors elle décide d'y aller par étape. Tous les 10 mètres, la Châtelaine pose ses fesses (si si, même la divine Châtelaine dispose d'un arrière-train) sur un siège pendant trois minutes. Heureusement l'allée est pleine de sièges non occupés !!!!
Du coup elle patiente tour à tour devant les guichets de caisse, de chirurgie orthopédique, de chirurgie viscérale (là, elle se demande si toutes les bonnes femmes assises attendent pour se faire "remonter les organes"), de consultation diététique. elle teste aussi les sièges de la mini cafétéria qui se trouve juste avant les portes de sortie blindées.

Elle est en plein désespoir, comment va-t'elle atteindre la voiture??? Elle sort en se débrouillant pour profiter des portes déjà ouvertes par les personnes entrant dans l'édifice (et oui, on apprend grâce à ses expériences...). Et là, Ô miracle, encore des sièges, oui, juste avant les 50 marches à descendre cette fois-ci. Ils sont sans doute prévus pour les malades désirant s'aérer cinq minutes, observant les travaux  et la vue splendide... Elle s'assied, sort son téléphone, appelle le Châtelain, lui dit qu'elle se trouve à l'Hôpital. Grave erreur, il panique et pense qu'il est arrivé quelque chose à sa dulcinée. Elle le rassure de suite, mais fond en larmes en lui expliquant qu'elle est tellement fatiguée qu'elle est bloquée là, qu'elle ne peut pas descendre ces 50 p..... de marches puis remonter une côte de 17% puis aller jusqu'au bout du parking pour enfin trouver la voiture....
Elle pleure de fatigue et d'épuisement.
Il lui conseille de rentrer dans l'hôpital (il n'a pas essayé de pousser ces portes, lui) et de dire à la première personne de l'hôpital qu'elle voit qu'elle n'est pas bien du tout et qu'il faut l'aider à rentrer à la voiture. Ou alors qu'elle se repose à l'intérieur de l'hôpital, et que si ca continue d'aller mal, elle le dise... bref... le discours qu'elle avait envie d'entendre.

La Châtelaine reste dehors, finit par se calmer et se reposer un peu. De toute façon, il allait bien falloir y arriver à cette voiture, car perchée là en haut de cette colline, personne ne pourra jamais venir chercher la Châtelaine et les solutions proposées par le Châtelain ne sont pas applicables. Elle se voit mal retourner à la salle d'attente des consultations diététique, passer devant les 10 personnes qui attendent et dire "ouh la la , je me sens mal, pitié aidez moi".
Bref, elle prend son ventre à deux mains (et son courage à deux pieds, car plus de mains dispo), et elle commence la lente descente des marches, puis la très très lente montée de la côte. Au bout de 12 ou 15 minutes de marche où un escargot l'aurait klaxonnée, elle aperçoit enfin, Ô miracle (c'est le second de la journée si vous êtes attentifs), sa voiture. Mais qu'est-ce qu'elle est loin...
Elle finit par y arriver.
Elle se repose.
Elle allume le contact et rentre chez elle tout doucement, ayant bien conscience que c'est totalement inconscient de prendre la voiture dans cet état-là.

De retour saine et sauve chez elle, la Châtelaine s'allonge sur son lit et se dit, "mon dieu, en plus la journée n'est pas finie, il faut que pour 15h30 la maison soit rutilante pour accueillir une visite d'un potentiel acheteur..." L'appart sera nickel et à l'heure de la visite, elle apprendra que celle-ci est annulée!!!  Envie de meurtre, désespoir, et finalement, le positivisme reprends le dessus. Au moins l'appart est propre et rangé, c'est agréable, et toujours ça de gagné!


L'aventure du jour était un peu longue, mais la Châtelaine espère qu'elle vous aura au moins fait sourire un peu de ses déboires...