jeudi 9 avril 2009

crise de colère

C'est quoi une crise de colère ?

Si vous ne connaissez pas, vous avez de la chance, le Château connaît ces crises une fois de temps en temps, peut être pas une fois par quinzaine, mais régulièrement quand même.

Recette pour une bonne vraie Crise (pas la petite crise qui stoppe en cinq minutes après quelques pleurnicheries) :
Il vous faut  (matériel de base, pouvant être adapté selon vos envies) :
- un petit enfant très fatigué 
- une demande inadaptée (dernier exemple connu : aller jouer dehors à 18h alors qu'il fait froid, qu'il vente, pleut et que la personne responsable de l'enfant a 8 de tension et ne peut tenir debout trop longtemps)
- des tas de phrases de refus, avec ou sans explications, avec une valise de tons d'expression différentes (à utiliser pendant la préparation pour bien faire monter la mayonnaise)

Vous avez le cocktail parfait pour une Crise de colère. Mais faut-il encore bien mélanger le tout pour que ce soit une vraie Crise.

Vous devez bien insister dans les refus (calmement mais fermement), il faut évidemment que l'enfant joue le jeu et insiste bien également dans le refus du refus (sinon, il n'y aura pas colère, mais juste un enfant obéissant, ce qui n'est pas l'effet recherché).

Le plus difficile dans cette situation, c'est trouver le point clef de "non retour" : c'est l'acte (plus souvent qu'une phrase) qui fera littéralement "péter les plombs" de votre enfant. Et là, LA, à CE MOMENT, ça y est, VOUS Y ETES : la VRAIE crise de COLERE.

Vous avez devant vous un enfant que vous ne reconnaissez pas, qui hurle, devient rouge, vous fait à la fois peur et rire tellement sa réaction par rapport à ce que vous lui demandez est disproportionnée. Il vous tape, gesticule, se casse la voix, pleure.

Le but du jeu est de maintenant redescendre en pression. Bien souvent, l'enfant se saisit d'un prétexte pour s'arrêter tout seul, de lui-même. Il n'est pas très fier, mais s'arrange pour ne pas perdre la face en demandant une petite chose que vous ne pourrez pas lui refuser. Et cerise sur le gâteau, il s'excuse et vous fait un gros câlin...

Voilà, c'était fatigant, éprouvant, mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour avoir un câlin en tant que parent ?

Bon, évidemment, pour ceux qui ne comprendraient pas la Châtelaine, c'est de l'humour. Elle voulait juste parler de ces crises qui arrivent parfois quand Monsieur R est très fatigué. Hier, il voulait aller dehors et la Maman voulait qu'il aille au bain. Aucun terrain d'entente n'a pu être trouvé. Cela s'est terminé en crise hurlante dans la salle de bain. Douché contre son gré. 
Quand la Maman lui a demandé de sortir du bain, il a dit "Non, maintenant je ne veux plus sortir. Je veux deux douches". La Châtelaine a encaissé le choc (non sans rire intérieurement du comique de la situation) et a redouché son fiston crevé. La soirée s'est ensuite déroulée sans heurts.

Vraiment bizarre que ces crises là.

2 commentaires:

  1. Oh j'ai le même a la maison et justement hier soir on avait de la famille et on a eut le droit à EXACTEMENT ce que tu décris (bon, fatigué et à presque minuit et demi...)!!! Mais que ça fait du bien de savoir que c'est partout pareil !!! Justement je me disais que j'écrirai un billet sur les colères mais je ne l'aurais opas mieux fait !!! A plus !

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  2. ton billet sur les journées "sans" n'est pas mal non plus !
    Montessori me permet dorénavant d'être encore plus patiente pour ces petits événements fâcheux, mais comme tout le monde, j'ai mes limites... les enfants savent ainsi que leurs parents ne sont pas parfaits !

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jeudi 9 avril 2009

crise de colère

C'est quoi une crise de colère ?

Si vous ne connaissez pas, vous avez de la chance, le Château connaît ces crises une fois de temps en temps, peut être pas une fois par quinzaine, mais régulièrement quand même.

Recette pour une bonne vraie Crise (pas la petite crise qui stoppe en cinq minutes après quelques pleurnicheries) :
Il vous faut  (matériel de base, pouvant être adapté selon vos envies) :
- un petit enfant très fatigué 
- une demande inadaptée (dernier exemple connu : aller jouer dehors à 18h alors qu'il fait froid, qu'il vente, pleut et que la personne responsable de l'enfant a 8 de tension et ne peut tenir debout trop longtemps)
- des tas de phrases de refus, avec ou sans explications, avec une valise de tons d'expression différentes (à utiliser pendant la préparation pour bien faire monter la mayonnaise)

Vous avez le cocktail parfait pour une Crise de colère. Mais faut-il encore bien mélanger le tout pour que ce soit une vraie Crise.

Vous devez bien insister dans les refus (calmement mais fermement), il faut évidemment que l'enfant joue le jeu et insiste bien également dans le refus du refus (sinon, il n'y aura pas colère, mais juste un enfant obéissant, ce qui n'est pas l'effet recherché).

Le plus difficile dans cette situation, c'est trouver le point clef de "non retour" : c'est l'acte (plus souvent qu'une phrase) qui fera littéralement "péter les plombs" de votre enfant. Et là, LA, à CE MOMENT, ça y est, VOUS Y ETES : la VRAIE crise de COLERE.

Vous avez devant vous un enfant que vous ne reconnaissez pas, qui hurle, devient rouge, vous fait à la fois peur et rire tellement sa réaction par rapport à ce que vous lui demandez est disproportionnée. Il vous tape, gesticule, se casse la voix, pleure.

Le but du jeu est de maintenant redescendre en pression. Bien souvent, l'enfant se saisit d'un prétexte pour s'arrêter tout seul, de lui-même. Il n'est pas très fier, mais s'arrange pour ne pas perdre la face en demandant une petite chose que vous ne pourrez pas lui refuser. Et cerise sur le gâteau, il s'excuse et vous fait un gros câlin...

Voilà, c'était fatigant, éprouvant, mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour avoir un câlin en tant que parent ?

Bon, évidemment, pour ceux qui ne comprendraient pas la Châtelaine, c'est de l'humour. Elle voulait juste parler de ces crises qui arrivent parfois quand Monsieur R est très fatigué. Hier, il voulait aller dehors et la Maman voulait qu'il aille au bain. Aucun terrain d'entente n'a pu être trouvé. Cela s'est terminé en crise hurlante dans la salle de bain. Douché contre son gré. 
Quand la Maman lui a demandé de sortir du bain, il a dit "Non, maintenant je ne veux plus sortir. Je veux deux douches". La Châtelaine a encaissé le choc (non sans rire intérieurement du comique de la situation) et a redouché son fiston crevé. La soirée s'est ensuite déroulée sans heurts.

Vraiment bizarre que ces crises là.

2 commentaires:

  1. Oh j'ai le même a la maison et justement hier soir on avait de la famille et on a eut le droit à EXACTEMENT ce que tu décris (bon, fatigué et à presque minuit et demi...)!!! Mais que ça fait du bien de savoir que c'est partout pareil !!! Justement je me disais que j'écrirai un billet sur les colères mais je ne l'aurais opas mieux fait !!! A plus !

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  2. ton billet sur les journées "sans" n'est pas mal non plus !
    Montessori me permet dorénavant d'être encore plus patiente pour ces petits événements fâcheux, mais comme tout le monde, j'ai mes limites... les enfants savent ainsi que leurs parents ne sont pas parfaits !

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