vendredi 14 mai 2010

le plaisir de la cuisine retrouvé

Depuis quelques années, la Châtelaine cuisinait beaucoup moins : les enfants lui prenaient du temps.

Mais depuis quelques mois, c'est la révolution, la Châtelaine cuisine presque autant qu'elle aimerait le faire. Il est pourtant encore loin le temps où la Châtelaine pourra rester dans sa cuisine 6 heures par jour. Pour cela, il faut attendre l'âge de la retraite certainement.

Elle a toujours cuisiné et aimé cuisiner du plus loin qu'elle se souvienne. Toutes les femmes de sa famille (et il faut aussi rendre grâce à son grand-père maternel ainsi qu'à son père, deux très bons cuisiniers, et il ne faut pas oublier non plus son oncle, çà, y est, le compte est bon dans les sources d'inspiration) cuisinent fort bien. La Châtelaine a donc souvent traîné ses basques et léché les casseroles tout en notant dans sa petite tête les différents tours de main, trucs et principes essentiels.

Au Château, il y avait donc régulièrement cakes, plats mijotés en sauce et poêlées miracles.

Mais....

Un livre de pâtisserie alsacienne (sur les fameux Bredele, petits gâteaux traditionnels offerts à Noël) acheté il y a belle lurette s'est fâché en décembre dernier, et a réclamé être ouvert de temps en temps. La fâcherie a bien fonctionné, et depuis, c'est presque tous les 15 jours que la Châtelaine non seulement l'ouvre, mais s'en inspire! Et cela donne des centaines de petits gâteaux secs nature, aux amandes, aux noisettes, au chocolat, aux fruits confits... La Châtelaine utilise les moules de pâte à modeler des enfants, et les gâteaux ont ainsi des formes rigolotes de lapin, hippopotame, cheval, canard, nounours, éléphant, chien... ou géométriques rond carrés, triangles, étoiles...

Elle s'est aperçue que la forme des gâteaux est très importante et rend les biscuits plus appétissants et aussi "identifiables". En effet, faire toujours ses gâteaux à l'aide de tous les moules rend ses gâteaux toujours semblables (dans leur diversité). Cela peut paraître paradoxal, mais c'est vrai. Par exemple, les gâteaux au chocolat sont épais en forme d'anneau (un rond avec un trou au milieu pour ceux qui n'arrivent pas à visualiser). Ceux aux noisettes sont en forme de losange. Et bien on éprouve un plaisir certain de retrouver ces mêmes formes à chaque fois. C'est assez difficile à exprimer, mais la Châtelaine le ressent comme tel. Peut-être est-elle happée par des milliers d'années de pratique culinaire enfouie dans ses gènes? Les formes élaborées par ses aïeules devaient avoir leur raison d'être... Ne pas lutter...

Les petits gâteaux, c'est bien bon, mais le reste, le salé, n'est pas en reste. La Châtelaine a essayé pour la première fois il y a trois mois de faire une purée maison. Si si, c'est vrai, elle n'en avait jamais fait auparavant... Cette fois-ci, elle a décidé d'utiliser un accessoire de son robot Marie âgé de 10 ans qu'elle n'avait encore jamais sorti : le PRESSE PURÉE ! ! ! (quel billet fort intéressant, en même temps, on ne peut pas se triturer tous les jours les méninges pour pondre un article de fond sur l'utilisation des Cuisenaire...)
Et ce fut une réussite magistrale avec un hâchis parmentier digne de Belle-Maman (attesté par le Châtelain en personne, c'est dire...). Depuis, le Château mange régulièrement purée de pomme de terre, purée bi-légumes et hâchis.
La mousse au chocolat n'a pas été une grande réussite même si elle a eu un grand succès. On fera mieux la prochaine fois.
Par contre les cannellonis, là ce fut du grand art culinaire. Et un tel plaisir gustatif...

Voilà pour les nouveautés du moment. Ce soir, les enfants se sont occupé des escalopes de poulet qu'il fallait paner. Monsieur R a cassé l'oeuf et l'a battu. Evidemment, Mademoiselle O a battu aussi ("à mon tou'") à son tour. Puis ce fut le travail à la chaîne : Mademoiselle O au trempage dans l'oeuf et Monsieur R à l'enrobage de chapelure (faite maison avec du vieux pain, car les pudding n'ont aucun succès). Beau résultat et bon dîner.

Voilà, il fallait bien que la Châtelaine parle un petit peu de ses passions, car Montessori, Montessori, Montessori,... (il y a aussi le bricolage Montessori, la pédagogie Montessori, les stages Montessori...) :o)

2 commentaires:

  1. Dis tu voudrai pas venir chez moi par hasard???!!

    :D

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  2. Carrément appétissant !
    et puis ça change ,c'est bien ,encoore !:-))

    Bisous !

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vendredi 14 mai 2010

le plaisir de la cuisine retrouvé

Depuis quelques années, la Châtelaine cuisinait beaucoup moins : les enfants lui prenaient du temps.

Mais depuis quelques mois, c'est la révolution, la Châtelaine cuisine presque autant qu'elle aimerait le faire. Il est pourtant encore loin le temps où la Châtelaine pourra rester dans sa cuisine 6 heures par jour. Pour cela, il faut attendre l'âge de la retraite certainement.

Elle a toujours cuisiné et aimé cuisiner du plus loin qu'elle se souvienne. Toutes les femmes de sa famille (et il faut aussi rendre grâce à son grand-père maternel ainsi qu'à son père, deux très bons cuisiniers, et il ne faut pas oublier non plus son oncle, çà, y est, le compte est bon dans les sources d'inspiration) cuisinent fort bien. La Châtelaine a donc souvent traîné ses basques et léché les casseroles tout en notant dans sa petite tête les différents tours de main, trucs et principes essentiels.

Au Château, il y avait donc régulièrement cakes, plats mijotés en sauce et poêlées miracles.

Mais....

Un livre de pâtisserie alsacienne (sur les fameux Bredele, petits gâteaux traditionnels offerts à Noël) acheté il y a belle lurette s'est fâché en décembre dernier, et a réclamé être ouvert de temps en temps. La fâcherie a bien fonctionné, et depuis, c'est presque tous les 15 jours que la Châtelaine non seulement l'ouvre, mais s'en inspire! Et cela donne des centaines de petits gâteaux secs nature, aux amandes, aux noisettes, au chocolat, aux fruits confits... La Châtelaine utilise les moules de pâte à modeler des enfants, et les gâteaux ont ainsi des formes rigolotes de lapin, hippopotame, cheval, canard, nounours, éléphant, chien... ou géométriques rond carrés, triangles, étoiles...

Elle s'est aperçue que la forme des gâteaux est très importante et rend les biscuits plus appétissants et aussi "identifiables". En effet, faire toujours ses gâteaux à l'aide de tous les moules rend ses gâteaux toujours semblables (dans leur diversité). Cela peut paraître paradoxal, mais c'est vrai. Par exemple, les gâteaux au chocolat sont épais en forme d'anneau (un rond avec un trou au milieu pour ceux qui n'arrivent pas à visualiser). Ceux aux noisettes sont en forme de losange. Et bien on éprouve un plaisir certain de retrouver ces mêmes formes à chaque fois. C'est assez difficile à exprimer, mais la Châtelaine le ressent comme tel. Peut-être est-elle happée par des milliers d'années de pratique culinaire enfouie dans ses gènes? Les formes élaborées par ses aïeules devaient avoir leur raison d'être... Ne pas lutter...

Les petits gâteaux, c'est bien bon, mais le reste, le salé, n'est pas en reste. La Châtelaine a essayé pour la première fois il y a trois mois de faire une purée maison. Si si, c'est vrai, elle n'en avait jamais fait auparavant... Cette fois-ci, elle a décidé d'utiliser un accessoire de son robot Marie âgé de 10 ans qu'elle n'avait encore jamais sorti : le PRESSE PURÉE ! ! ! (quel billet fort intéressant, en même temps, on ne peut pas se triturer tous les jours les méninges pour pondre un article de fond sur l'utilisation des Cuisenaire...)
Et ce fut une réussite magistrale avec un hâchis parmentier digne de Belle-Maman (attesté par le Châtelain en personne, c'est dire...). Depuis, le Château mange régulièrement purée de pomme de terre, purée bi-légumes et hâchis.
La mousse au chocolat n'a pas été une grande réussite même si elle a eu un grand succès. On fera mieux la prochaine fois.
Par contre les cannellonis, là ce fut du grand art culinaire. Et un tel plaisir gustatif...

Voilà pour les nouveautés du moment. Ce soir, les enfants se sont occupé des escalopes de poulet qu'il fallait paner. Monsieur R a cassé l'oeuf et l'a battu. Evidemment, Mademoiselle O a battu aussi ("à mon tou'") à son tour. Puis ce fut le travail à la chaîne : Mademoiselle O au trempage dans l'oeuf et Monsieur R à l'enrobage de chapelure (faite maison avec du vieux pain, car les pudding n'ont aucun succès). Beau résultat et bon dîner.

Voilà, il fallait bien que la Châtelaine parle un petit peu de ses passions, car Montessori, Montessori, Montessori,... (il y a aussi le bricolage Montessori, la pédagogie Montessori, les stages Montessori...) :o)

2 commentaires:

  1. Dis tu voudrai pas venir chez moi par hasard???!!

    :D

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  2. Carrément appétissant !
    et puis ça change ,c'est bien ,encoore !:-))

    Bisous !

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